Poème

J’entends
le rythme des tambours
Le sang pulser en moi
Et les gorges déployées

Les musiques orientales
L’ondulation des corps
Et le souffle des caresses

Les cuivres et les trompettes
Les facéties et grelots
Et je me sens guillerette

J’entends
Les valses à trois temps
L’enveloppement des corps
La tendresse s’enfler

Les symphonies sereines
Les chants longs des baleines
Et mes pas dans l’horizon

Dans les musiques sacrées je me dilue
Milles fils d’argent remplacent mes repères
Parfois la nuit les étoiles reflètent
23 si beaux visages

Dans vos bras doux et immenses
Je m’enroule
Et côtoie le mystère
Mes bras s’allongent jusqu’à vos regards étoilés

Et la parole renaît

 

Évelyne      14 août 2018